De la nécessité de poursuivre les réflexions féministes en milieu universitaire

La maison d’édition du remue-ménage mérite notre attention, puisqu’elle a comme devise cette revendication : « Libres et féministes depuis 1976 ». Tous les genres littéraires s’y retrouvent, dont un agenda des femmes ainsi que de nombreux essais classés sous différentes catégories et sujets, qui portent un regard lucide et bien documenté sur des enjeux de société touchant les femmes d’aujourd’hui.

Vous en avez peut-être entendu parler de l’un de ces documents, puisque son autrice a été invitée à l’émission « Tout le monde en parle » : Martine Delvaux, pour son livre Le Boys Club. (hyperlien article de La Presse) Depuis, les réactions abondent. Et pour cause : le livre dont il est question analyse son sujet à travers un large éventail d’univers (cinéma, études culturelles, études littéraires, sexisme ordinaire, stéréotypes de genre, etc.), pour nous offrir une lecture à la fois essentielle et troublante, qui rappelle la pertinence du féminisme et des luttes menées par et pour les femmes, encore aujourd’hui, en milieu universitaire.

D’autant que celle qui tenait la plume de ce livre, Martine Delvaux, professeure à l’UQÀM, a gouté à la médecine de ce qu’elle dénonce. En effet, si elle a bénéficié d’une grande couverture médiatique et de bien des appuis, elle a aussi subi une vague d’insultes et de menaces pour avoir décrit cette toile profondément ancrée dans notre société, et qui nous affecte toutes: « Le boys club ».

Sororité Mme Delvaux!

Élisabeth Cyr
agente des relations du travail au SCCCUL,
membre du Comité des femmes du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches

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