Je veux d’abord profiter de ce premier texte de l’année pour souhaiter à toutes les personnes chargées de cours une excellente année 2022.
Mais nous devons tout de même reconnaître que la rentrée (ou son absence) continue de montrer un important trait commun avec les deux dernières années : beaucoup d’incertitude quant à nos conditions de travail. Que l’on enseigne en classe, supervise des stages, coordonne des activités d’enseignement, il n’est toujours pas possible de savoir quand nous reviendrons en mode véritablement « normal ».
Comment en sommes-nous arrivés là? La vague omicron a forcé les universités à préparer des « plans de repli ». Le 23 décembre dernier, la haute administration de l’université a informé qu’il fallait que l’ensemble des employés soient prêts à « basculer » en non-présentiel pour trois semaines au début de la session d’hiver. Le tout devait être confirmé avant le 3 janvier. C’est plutôt un semi-« repli » qui a été annoncé, avec possibilité de reconduction de semaine en semaine. C’est cette solution, qui n’avait pas été présentée aux syndicats et associations de l’UL, que le SPUL et le SCCCUL ont dénoncé le 6 janvier, dans un communiqué commun.
Le lendemain, après avoir discuté avec la Direction de la santé publique de la Capitale nationale (plutôt qu’avec le ministère de l’Enseignement supérieur), l’UL pouvait enfin annoncer que le retour en classe se ferait comme prévu initialement, à la fin du plan de repli.
Nous pouvons espérer que, pour le reste de la session, les règles sanitaires et les conditions d’enseignement cessent, d’abord, de compromettre la qualité de notre travail et, ensuite, d’accroître le fardeau de notre tâche. Et que si effectivement notre tâche s’alourdit, cela sera compensé d’une manière ou d’une autre, comme cela est prévu dans la lettre d’entente que nous avons signée au printemps 2020 et qui a été reconduite depuis (voir article : Rappel sur les conditions d’enseignement des personnes chargées de cours – Hiver 2022
Nous voyons donc d’un très bon œil, et comme le signe d’une compréhension commune de la situation que, dans son courriel de mardi dernier à l’intention des enseignants, la haute administration ait reconnu que « les basculements entre les modalités d’enseignement vous demandent temps et énergie ».
Bonne session à toutes et tous et au plaisir de vous rencontrer en personne dès que nous pourrons faire des activités en présentiel!
Louis Emond
Président