En mai 2016, les douze syndicats du Regroupement université ont marqué le début du cycle 2016-2019 de la négociation coordonnée par la signature d’un protocole de solidarité. Ce protocole est associé à une plateforme de revendications communes dans le but d’accroitre le rapport de force des syndicats et ainsi favoriser un maximum de gains pour tous.
Cette plateforme est un outil de taille pour défendre les droits des personnes chargées de cours tout en préservant l’autonomie des syndicats. Elle démontre que les syndicats s’engagent collectivement à maintenir les acquis durement obtenus durant les précédentes négociations, à améliorer les conditions de travail, à bonifier les conditions et la qualité d’enseignement ainsi qu’à soutenir l’intégration, la représentation et la reconnaissance des personnes chargées de cours.
Pour améliorer les conditions de travail, la principale revendication commune vise à réduire l’écart de rémunération entre un cours donné par un professeur adjoint et un cours donné par un chargé de cours.
Pour garantir la qualité de l’enseignement et de l’encadrement, les syndicats demandent de baliser la taille des groupes et la formation à distance.
Pour arriver à une meilleure intégration et à une véritable reconnaissance des apports des chargées et chargés de cours dans les universités, les syndicats demandent la reconnaissance de la recherche, un financement adéquat, ainsi qu’une participation respectueuse et représentative aux processus décisionnels et administratifs de l’université.
Source : FNEEQ