L’image parfaite pour décrire l’état actuel de notre négociation est celle de cette saison changeante et incertaine.
L’été fut plutôt chaud, avec les échanges intensifs sur les superviseurs de stage en éducation. Ensuite, la rentrée s’est installée calmement avec le retour à la table de négociation de Jonathan Leblanc, notre porte-parole, et la reprise des discussions sur le processus d’élaboration et de reconnaissance des profils d’engagement (PECC).
Mais l’avenir de la négociation se dessine de façon imprécise, car nous approchons des sujets au cœur du mandat que vous nous avez donné. Pensons ici à la stabilisation des emplois et à la charge de travail des chargées et chargés d’enseignement, à la bonification de l’aide pédagogique visant l’amélioration du soutien aux étudiants, à l’encadrement des réalités du co-enseignement et de la formation à distance ainsi qu’au rapatriement de quelques dizaines de charges de cours dans nos rangs, à la suite des compressions budgétaires dont nous avons été les principales victimes. Sans oublier, évidemment, nos conditions salariales.
Or, l’importance de ces sujets est à la hauteur des concessions que l’Université Laval devra faire pour rencontrer vos attentes. À cet égard, les nuages commencent à poindre au loin, le vent de face souffle plus fort, car ces concessions ne semblent pas faciles à envisager pour l’Université.
Ainsi, comme vous chaque matin devant une météo incertaine, nous ne savons pas si nous jouirons lors des prochaines rencontres d’un été des Indiens ou si nous devrons mettre nos bottes et notre ciré pour affronter la tempête, voire sortir notre pelle pour dégager une voie de passage sur nos priorités de négociation.
Bien évidemment, si la tempête se pointe, celle-ci sera plus facile à affronter avec vous tous et toutes à nos côtés.
Le comité de négociation
Claudia Comtois
Christine Gauthier
Suzanne La Vallée
Jonathan Leblanc
Louis Lefrançois