À la suite du vote historique obtenu à 92,6 % en faveur d’un mandat de grève, votre comité de négociation a présenté à l’employeur une contre-proposition complète le 28 novembre dernier. Cette contre-offre, résultant d’un travail intense et de la consultation de toutes les instances du SCCCUL, visait à débloquer la négociation. L’employeur avait alors déclaré qu’il ferait un retour sur cette contre-proposition le 5 ou, au plus tard, le 12 décembre.
Toutefois, l’employeur a choisi de ne rien déposer et d’annuler les rencontres de négociation déjà inscrites au calendrier. Il a plutôt décidé de recourir à la conciliation en adressant une demande en ce sens au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, comme il l’avait fait en 2012 et en 2018.
L’employeur se montre, une fois de plus, incapable de répondre au comité de négociation syndical et il recourt à la conciliation pour étirer la négociation. C’est avec grande déception que votre comité de négociation syndical constate ce nouveau refus de répondre aux demandes justes et raisonnables des personnes chargées de cours. Depuis le début des négociations, l’employeur rejette du revers de la main toutes les solutions proposées. En effet, il semble incapable de proposer la moindre solution aux problèmes qu’il reconnaît lui-même.
Les négociations sont donc suspendues et retardées jusqu’à ce qu’une personne conciliatrice soit nommée et que le processus de conciliation s’amorce officiellement.
La participation de l’ensemble des membres sera nécessaire pour obliger l’employeur à prendre ses responsabilités en négociant de bonne foi afin d’améliorer nos conditions de travail.
Les personnes chargées de cours de l’Université Laval veulent obtenir leur juste part, juste leur part.
Le Comité de négociation
Anne-Marie Delagrave
Guy Dorval
Louis Emond
Louis Lefrançois