Récemment, nous vous avons expliqué que la saison changeante à la table de négociation rendait imprévisible le climat de chaque rencontre.
Or, à la suite des rencontres des 9 et 16 octobre, où nous avons fait valoir votre inquiétude quant à la lenteur de la négociation, telle qu’exprimée par une résolution unanime lors de l’assemblée générale du 4 octobre, force est de constater que notre négociation demeure un lent récit qui n’a rien à voir avec un film d’action. Le hic, c’est que votre comité syndical sent de plus en plus qu’il joue dans un « remake » rappelant le rythme des négociations précédentes.
Ces dernières rencontres ont été l’occasion d’aborder un sujet primordial de notre négociation : la stabilisation des emplois de chargés d’enseignement et l’encadrement de leur charge de travail. L’université a tenté de déposer une proposition le 17 octobre, mais une deuxième prise de la scène sera nécessaire. De fait, les représentantes de l’université ont été contraintes de constater qu’elles devaient retourner à la table à dessin pour travailler une nouvelle proposition, celle déposée hier ne répondant pas à vos préoccupations. Elle laisse plutôt voir une précarisation accrue des chargées et chargés d’enseignement par rapport à la convention actuelle.
Malgré les soubresauts de la production, nous gardons l’espoir que nous serons en mesure de vous inviter à visionner un « happy end » au film de notre négociation dans un avenir raisonnable, mais votre mobilisation sera nécessaire.
Le comité de négociation
Claudia Comtois
Christine Gauthier
Suzanne La Vallée
Jonathan Leblanc
Louis Lefrançois